Programme définitifLes sessions - Amphi 150 jeudi 25 octobre Session 1 - 10h00-11h00 Modélisation, représentation et cartographie des formes du décor architectural En s’attachant plus particulièrement à la composition des décors des fenêtres tunisiennes, R. Barbouche déploie différentes méthodes d’analyse numérique dans le but de dégager des classes morphologiques, historiquement repérées. Mais au-delà de l’exemple, il s’agit avant tout pour l’auteur de « développer des outils d’aide à la conception dans le cadre de la pédagogie du projet et de l’informatisation du savoir-faire architectural ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701001 Échelles diffuses : Prospectives de conception via matière et VR E. Bigot-Doll explore la question de l’échelle entre monde physique et environnement virtuel ; il s’agit « d’observer le développement de la créativité par hybridations successives d’outils numériques et analogiques au moment de la conception ». Des miniatures physiques au monde virtuel, « la conception de projet à l’échelle architecturale immerge le concepteur dans des univers et interfaces fortement hétérogènes ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701002 Écosystème de représentations et apprentissage de la conception Toujours en rapport avec la pédagogie du projet d’architecture, J. Milovanovic, D. Siret, G. Moreau et F. Miguet étudient l’influence de l’immersion dans un environnement virtuel sur l’augmentation des capacités d’apprentissage dans le cadre du studio de projet. Ils relèvent que l’utilisation de ces nouvelles modalités d’enseignement amplifient « le niveau d’engagement des étudiants dans le processus de conception », « réduit la difficulté de compréhension de l’espace » et « déplace la relation entre enseignant et étudiants ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701003 Session 2 - 11h30-12h30 Traçabilité de l’usage des outils de conception dans un processus collaboratif X. Calixte, S. Ben Rajeb et P. Leclercq s’interrogent sur les outils et méthodes utilisés dans les processus collaboratifs au sein des agences d’architecture. Ils proposent une méthodologie qui permet de « récupérer la trace des usages des outils des acteurs du projet ». Les auteurs décrivent les différents types de données encodées par les intervenants et discutent les premiers résultats obtenus dans un cadre pédagogique. DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701004 Le BIM6D comme levier pour une architecture circulaire « Pendant trente ans l’architecture durable s’est concentrée sur les performances énergétiques des bâtiments et sur les économies d’énergie ». Ce constat conduit C. Dautremont, C. Dagnelie et S. Jancart à s’intéresser aux relations qui peuvent exister entre les nouveaux modèles économiques que sont le réemploi et l’économie circulaire dans l’architecture, et le processus BIM. Les auteurs mettent en parallèle la durabilité et le BIM et tentent d’établir « des ponts entre ces deux enjeux contemporains de l’architecture par la mise en lumière de freins et de leviers ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701005 Modélisation par le flux En référence au paradigme de programmation par le flux du génie logiciel et par extension au domaine de la modélisation 3D, M. Yanatchkov propose « l’idée de modélisation par le flux comme un paradigme de modèle collaborant et de logiciel comme ressource ». Intrinsèquement donnée-centrée, cette approche se caractérise par une grande efficacité (calcul réparti), une pérennité accrue (maintenabilité des composants) et une forte évolutivité (réutilisabilité liée à la modularité). DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701006 Session 3 - 15h30-17h00 Quand le BIM met la maquette à l’épreuve du numérique L’approche d’E. Cristia, P.-P. Zalio et F. Guéna met en résonnance maquette physique et maquette numérique, tout en dégageant leurs singularités ; si la maquette physique reste un objet statique essentiellement manipulée par l’architecte, la maquette BIM est un objet nouveau, immatériel, manipulé par l’ensemble des acteurs du projet, qui en traverse toutes les phases, de sorte que cette maquette tendrait à devenir le projet lui-même. DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701007 Pratique BIM-agile d’élicitation et de raffinement des intentions architecturales : le Micro Poker H.-J. Gless, D. Hanser et G. Halin interrogent les pratiques collaboratives dans le champ de la conception architecturale. Leur travail s’oriente plutôt vers « l’apport des sciences sociales et des pratiques orientées coordination comme vecteur de changement ». Les auteurs proposent, dans un cadre pédagogique, plusieurs expérimentations basées sur les méthodes agiles, et concluent qu’elles permettent « de mieux dessiner les contours d’une tâche de conception architecturale […], ainsi que permettre une meilleure communication et cohésion de groupe ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701008 L’adoption du BIM dans les agences d’architecture en France Après quelques précisions terminologiques et conceptuelles, E. Hochscheid et G. Halin nous invitent à une immersion dans les agences d’architecture afin d’identifier les facteurs d’influence et les stratégies d’évitement relatifs à l’adoption du BIM. Leur article se termine sur une forme d’avertissement, la rigidification de la réglementation et l’inertie au changement pourraient « impacter fortement la profession d’architecte et la structure des agences ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701009 L’immersion pour l’appréhension des outils de modélisation paramétrique en conception architecturale Partant du constat que l’appropriation des outils de modélisation paramétrique en conception architecturale dans « les bureaux d’architecture de plus petite échelle » reste lacunaire, A. Stals, C. Elsen et S. Jancart nous immergent dans « l’analyse des résultats de deux formations […] dispensées dans le cadre d’une formation continue sur le processus BIM ». Au terme du processus, elles relèvent que « subsiste donc davantage le sentiment d’une complexité cognitive plutôt qu’une complète non-adéquation en regard de la pratique architecturale des petits bureaux d’architecture ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701010 Vendredi 26 octobre Session 4 - 9h00-11h30 Mesure et représentation cartographique de l’impression de confinement d’un piéton immergé dans la ville H. Belgacem, T. Leduc et M. Musy abordent la question du sentiment de confinement du piéton dans l’espace urbain, en prenant pour hypothèse que la densité vécue par l’usager n’est pas nécessairement en cohérence avec la densité réelle d’occupation du sol. Plusieurs indicateurs sont proposés et discutés ; leur implémentation numérique permet une analyse cartographique de l’espace urbain, exemplifiée sur une rue nantaise. DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701011 Caractérisation et restitution vidéographique des ambiances urbaines G. Giraldo, M. Servières, V. Tourre, V. Signorelli et A. Bonnet utilisent la vidéo pour caractériser les ambiances urbaines et tenter de dégager les paramètres qui influencent les modes d’occupation et d’appropriation d’un espace. La complémentarité de l’approche immersive et des simulations numériques est mise en évidence par la vidéo, celle-ci venant constituer un mode de restitution interactif des marqueurs d’ambiance. DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701012 Émergence de morphologies pour l’acoustique des espaces de performance Les ambiances sonores des espaces de performance sont abordées par A. Gros, qui propose un outil d’aide à la décision basé sur un modèle numérique de simulation acoustique. Les différents indices acoustiques, pour l’intelligibilité des voix et la perception musicale, sont explicités puis optimisés grâce à l’utilisation d’un algorithme génétique. L’outil développé est appliqué à l’optimisation formelle d’une coque acoustique. DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701013 Stratégies de prospect du droit solaire par l’immersion L. Koubaa Turki, K. Raboudi et A. Ben Saci nous immergent dans la maquette numérique, au cœur de la parcelle. Partant du principe que l’enveloppe construite doit ménager l’accès au soleil du voisinage immédiat, ils proposent « de formaliser des stratégies de réglementation urbaine de prospect en vue d'une meilleure gouvernance de l'espace urbain à l'ère de la ville intelligente ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701014 Les dimensions de la perspective, quand les modes de représentations européennes et chinoises rencontrent l’image numérique Par une approche comparative des « codes de la perspective » orientale (chinoise) et occidentale, L. Lescop et Y. Lu nous immergent dans les prémisses d’une conception de visite virtuelle utilisant la perspective chinoise traditionnelle. Ils relèvent que « la transcription numérique de la perspective chinoise demande une approche phénoménologique pour laquelle les outils ne sont pas conçus » et que, par ailleurs, « reste également à définir un protocole de déplacement dans cet espace immersif à la chinoise ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701015 Session 5 - 15h30-16h30 Mécanismes de Bricard : Quelles applications dans un système déployable ? Partant de travaux de la fin du XIXe siècle, C. Lefeu, M. Gillet et M. Mimram nous immergent dans des problématiques de fabrication de mécanismes paradoxaux, tout à la fois déployables mais aussi hyperstatiques. Ils nous confrontent, dans leur retour d’expérience, aux difficultés liées à la matérialité, au changement d’échelle, à la rigidité, à la nature des liaisons, etc. DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701016 Etude sur la déformabilité de la nappe P.-P. Pechenart, M. Gillet et M. Mimram nous immergent au plus près des surfaces planes, complexes voire à double courbures – nappes dont ils explorent la déformabilité en testant différents motifs de découpe. Cette analyse de sensibilité leur permet d’aboutir à la réalisation d’un pavillon formé d’une nappe de 40 m² présentant de « nombreuses propriétés, à savoir une souplesse mêlée à sa résistance, une capacité de développement et de déformation, etc. ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701017 Morphogenèse et fabrication d’une forme structurellement informée :expériences pédagogiques sur les systèmes funiculaires R. Zarcone, A. Hussein et M. Mansouri immergent le lecteur dans un ensemble d’expériences pédagogiques qui visent « à mener les étudiants à s’interroger sur la recherche de l’équilibre optimal entre les intentions architecturales […] et les contraintes […] d’un site réel dans une démarche de conception structurellement informée ». Cette morphogénèse « par le dessin, la statique graphique et la manipulation de maquettes, réelles et numériques » révèle, de la part des étudiants, « des difficultés de compréhension et donc d’anticipation de possibles problèmes liés à la fabrication et à l’assemblage ». DOI: https://doi.org/10.1051/shsconf/20184701018 |